Pour les 33,2% de patients sans couverture maladie, un véritable système auto-organisé s’est mis en place. De nombreuses structures de solidarité ou dispensaires donnent soins et médicaments aux patients qui acceptent de s’y rendre. Ces dispensaires dépendent directement de soignants solidaires et bénévoles qui viennent y prolonger leur journée de travail. Certaines structures sont issues du mouvement d’occupation des places de l’été 2011. Tous partent de la nécessité de s’auto-organiser face à un abandon de l’état. La plupart des dispensaires sont autogérés. L’état n’intervient à aucun moment (sauf parfois pour expulser certains dispensaires occupants illégalement des locaux). Les dispensaires mènent aussi des actions politiques comme des manifestations de chômeurs cancéreux pour tenter d’obtenir des chimiothérapies dans le système public.
La majorité s’affilient à la coordination « solidarité pour tous » proche de syriza, d’autres restent indépendant au sein de la coordination des dispensaires. Ils structurent ainsi un réseau de répartitions des médicaments par coursier et d’entraide dans un sens plus large.
Les dispensaires refusent tous de se substituer au système publique, « nous sommes en luttes » revient dans toutes les bouches rencontrés. Les orientations politiques des dispensaires sont variables. Ce sont des membres d’un centre de santé qui nous ont proposé la conférence de presse que nous avons fait en fin de semaine.
Bel exemple de solidarité dans un pays en crise où près d'un tiers de la population n'a aucune couverture maladie ! En Europe !
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